RIO GRANDE MAJESTIC 3ème jour à Big Bend
Chisos domine le désert 23.10  Troisième jour dans le parc national de Big Bend. Comme toujours nous plions la tente avant de partir en déjeunant rapidement. Le Chisos Basin mériterait sans aucun doute d'y rester quelques jours de plus car les sentiers panoramiques y sont nombreux. C'est la plus haute région du parc permettant certainement d'avoir des vues imprenables comme celle-ci.
quittant les Chisos Mountains  En passant à la Panther Junction nous prenons notre ticket d'entrée au quartier général du parc, seul office à vendre des park entrance fee en cette saison ($10.- pour 7 jours par voiture). Cet autre visitor center abrite une très belle maquette de la totalité du parc national de Big Bend qui vous donnera un bon aperçu du relief de l'ensemble.
Rio Grande au Daniele Ranch  Prenant toujours soin de ne pas rouler vite afin d'observer le paysage et d'éviter les road-runners, nous nous arrêtons au Rio Grande Overlook, situé juste après le tunnel menant au Rio Grande Village. Puis arrivant au village, nous pouvons y faire quelque courses dans le supermarché (petits sodas rafraîchissants pris à l'ombre de "peupliers" géants, étendus dans l'herbe). Ce store accepte les cartes bancaires sans soucis. C'est égallement une station service Chevron. (Nos soucis n'ont été que d'avoir de l'eau sur soi et le réservoir d'essence bien rempli).

  Du petit magasin situé près du camping où nous passerons notre dernière nuit à Big Bend, part une route vers l'Ouest, traversant un RV park (terrain pour camping-cars géants).

seuls les touristes marchent sous le Soleil  Au bout de ce chemin, le Rio Grande. Ici, près du Daniele Ranch, part le sentier des Hot Springs. C'est une excellente balade avant le déjeuner. Longeant sur les hauteurs le Rio Grande, vous êtes au cœur d'un beau désert fleuri. En face quelques ânes mexicains brâment. Nous ne croiserons cette fois qu'une personne qui semble être locale mais aussi fou que nous sous une chaleur pareille.

  Arrivés au bout du chemin, aux hot springs depuis longtemps asséchées par le climat actuel, nous finissons une boite de brownies sans doute une fois de plus observés par un puma...

majestueux Rio Grande  De retour de cette balade (environ deux heures plus tard), nous sortons la glacière pour nous préparer de délicieux sandwiches (c'est fou comme tout est meilleur quand on se sent dans un désert...) Devant nos bancs, un des nombreux couples de personnes agées que nous avons pu croiser depuis notre entrée au parc vient de se parquer dans une grosse Cadillac toute climatisation et ventilation en activité. La plaque Purple Heart de la voiture finit de parfaire l'image des ces riches Papy-Mamies typiques américains visitant le parc sans sortir de leur voiture, si ce n'est pour manger.

  Nous vous conseillons de prendre de bonnes chaussures et de ne pas hésiter à vous aventurer dans quelques sentiers, même s'ils semblent ne mener nul part. Ne faites pas comme ces Papy-Mamies qui rebroussent chemin à pieds à peine l'avoir commencé. Une forme physique minimale est impérative. Cependant, tous les meilleurs sites sont accessibles à moins de deux heures aller-retour à pieds, après avoir parqué la voiture le plus près possible, grâce aux aménagements de nombreuses routes goudronnées. Les chemins de terre ne sont pas des impératifs à employer pour vos économiser de la salive.

BEWARE OF THE JAVELINAS  En fin d'après-midi, nous pouvons pour la 1ère fois prendre une douche (préparez la monnaie) dans les locaux du magasin du Rio Grande Village.

  De retour au camping, nous installons tranquillement la tente avec cette fois, non pas un javelina que l'on peut ignorer, mais une horde entière avec les petits. Nous nous apprêtions à souper, sur la table du camping de notre emplacement quand, soudain, Sandrine s'est fait "agresser" par le "vieux chef de bande" du troupeau de javelinas ! Dommage de ne pas avoir eu l'appareil photo dans cette situation plutôt amusante (pour moi). Ce n'est pas pour rien qu'un écriteau sur chaque table du camping nous prévient des nuisances des javelinas. Pendant que Sandrine préparait des sandwiches, un vieux javelina sans doute attiré par l'odeur allechante, vint poser ses deux pattes avant sur le banc de la table. Un hurlement effrayant eut raison de la belle qui s'enfuit de quelques pas, laissant ainsi ses sandwiches au plus fort en gueule...

  Ce fût une bonne journée. Cette fois, nous commencions vraiment à être habitués aux bruits nocturnes et n'avons guère prêté attention aux javelinas qui continuaient assez paisiblement à roder dans le camping. Seul désagrément : les moteurs de climatiseurs installés sur les "camping-cars bus géants de luxe" (dits RV) de personnes ayant sans doute une conception du camping en nature bien différente de la nôtre (groupe électrogène pour alimenter le barbecue électrique de Papy, pendant que Mamie est à l'intérieur, climatisation à fond devant la TV satellite où peut-être même le lave-vaisselle dans sa cuisine incorporée toute équipée et/ou autre gadgets gaspillant en une journée l'énergie fossile issue d'une région comparable à celle-ci que la nature a mis des siècles à transformer.)


[Retour] [Jour précédent] [Jour suivant]